À bord du porte-avion Charles de Gaulle

Je me suis rendu aujourd’hui sur le porte-avion avec une délégation de Paris, qui en est la ville marraine. Dans le contexte géopolitique actuel, ce déplacement avait encore davantage de sens qu’en temps plus normal.

J’ai en effet le sentiment qu’il y a encore quelques années, c’est d’abord l’économie qui était la principale clé de compréhension des rapports de force entre les Nations. Mais depuis l’attaque russe en Ukraine, les enjeux militaires reviennent au premier plan, en tout cas du point de vue d’un européen de ma génération qui n’avait jamais connu la guerre si proche de son pays.

Le porte-avion Charles de Gaulle est un des fleurons des armées françaises. C’est un équipement stratégique majeur dans notre défense nationale. Base militaire flottante de 1800 personnes, il assure des missions de surveillance, de renseignement, et éventuellement d’intervention. Il est une des composantes de la dissuasion nucléaire française qui, on le mesure bien aujourd’hui face aux menaces et agressions russes, est indispensable à notre sécurité.

Dans le monde actuel, où des nationalismes s’attaquent directement au droit de certains peuples à disposer d’eux-mêmes, la France doit pouvoir compter sur des armées solides. À la fois pour se défendre, et pour continuer à œuvrer pour le respect du droit international, avec d’autres pays qui comme nous croient en la démocratie et les droits humains.

Sur le porte-avion, j’ai rencontré des femmes et des hommes engagés pour ces idéaux. Du commandant au matelot, elles et ils travaillent en équipe à chaque minute. Celui qui sert les repas est aussi précieux à l’accomplissement des missions que le pilote qui monte dans son avion. C’est cette complémentarité et cette solidarité que j’ai ressenties à leur contact.

Alors bravo à elles et eux. Continuons à soutenir nos militaires. Et engageons nous pour que la France soit volontaire pour construire une véritable Europe de la défense.

Défiler vers le haut