Rendre le travail plus désirable pour mieux financer notre système de retraites

Ma tribune ci-dessous, à retrouver aussi sur Usbek & Rica : Usbek & Rica – Rendre le travail plus désirable pour mieux financer notre système de retraites (usbeketrica.com)

« On sait pour quoi − pourquoi ? − on travaille. » Cette expression est souvent employée par les salariés-associés des SCOP (sociétés coopératives de production) pour expliquer en quoi travailler dans une coopérative fait sens pour eux. À l’heure où le débat sur la réforme des retraites bat son plein dans notre pays et où les plus vulnérables d’entre-nous s’inquiètent légitimement de leur avenir, ces mots résonnent fortement, tant la question du rapport au travail et du celle du fonctionnement du système de retraites sont liées. Tout simplement car c’est le temps de vie passé au travail qui détermine à la fois les conditions de la retraite future au plan individuel, et le financement des retraites par répartition au plan collectif.

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Pour une décroissance qui va de pair avec la hausse du bien-être

Je signe avec l’économiste Brice Fabre une tribune dans le journal « Le Monde », pour défendre la mise en œuvre d’un nouveau contrat entre Etat et territoires qui permette d’atteindre l’objectif d’une décroissance juste et efficace. À lire ci-dessous, ainsi que directement sur le site du journal : Tribune Le Monde Décroissance et Territoires

Exposition photo « Les visages de l’économie durable »

Elles et ils sont les visages de l’économie durable. Une économie engagée pour la planète et pour la justice sociale. Découvrez cette magnifique exposition photos sur l’économie sociale et solidaire, le long des murs de la Caserne, bâtiment de la Ville de Paris situé à l’angle de la rue de Rivoli et de la rue de Lobau. Nous l’avons inaugurée avec grand plaisir ce midi.

Toutes les informations ici : Expo photo « Les Visages de l’Économie Durable » – Ville de Paris

Podcast : qu’est-ce que la mode éclairée ?

Un podcast pour mieux comprendre comment faire le choix de la beauté sans être dans le futile, le polluant, le jetable et l’ostentatoire !

Cet échange nous parle de mode éclairée afin de dessiner les contours d’un avenir plus radieux. Au programme : changement de paradigmes, mode durable et mode éclairée.

Invités :

  • Sakina M’SA : directrice artistique, créatrice de la marque de la marque de mode éthique 100% durable Sakina M’sa
  • Joëlle Colosio : directrice exécutive des territoires chez ADEME
  • Lucie Bedar : sales manager chez Vivienne Westwood
  • Florentin Letissier : Maire-adjoint de Paris à l’économie circulaire, l’économie sociale et solidaire et la contribution à la trajectoire zéro déchet
  • Vulfran de Richoufftz : cofondateur de Panafrica

Tribune – À l’heure de la sobriété, Paris doit devenir la capitale de la mode durable

Alors que la production mondiale de vêtements a doublé depuis les années 2000, et que les fashion weeks émettent plus de 240 000 tonnes de CO2 chaque année, j’appelle la filière textile à relocaliser la production et à s’engager dans l’économie circulaire.

Une tribune à lire sur le site du journal Le Monde : À l’heure de la sobriété, Paris doit devenir la capitale de la mode durable

Engager des politiques locales de sobriété

L’écologie, c’est produire et consommer moins, mais mieux.

Comment peut-on mettre en place des politiques de sobriété dans les territoires ?

Quelques réponses concrètes dans cet ouvrage collectif publié par Cedis Formations, auquel j’ai contribué. Il sort à l’occasion des prochaines journées d’été des écologistes à Grenoble, du 25 au 27 août.

Pour une économie durable, il faut relocaliser la finance. C’est le sens de Paris Fonds ESS.

Tribune de Florentin Letissier, Adjoint à la Maire de Paris en charge de l’économie sociale et solidaire, l’économie circulaire et la contribution à la stratégie zéro déchet et Fanny Massy, Directrice Générale de Paris Initiative Entreprise.

En 2015, l’accord de Paris pour le climat nous fixait pour objectif de maintenir l’augmentation de la température moyenne de la planète à moins de deux degrés Celsius, en insistant notamment sur la nécessité de « rendre les flux financiers compatibles » avec une économie plus durable.

La finance est au coeur des enjeux écologiques : elle fournit les moyens financiers nécessaires à tous les investissements vers une économie durable et décarbonée. Nous le savons, ils sont nombreux : il faut isoler massivement les bâtiments, développer les énergies renouvelables, déployer les transports collectifs et la mobilité douce, généraliser l’agriculture bio et locale, s’approvisionner différemment en faisant de nos déchets des ressources, et relocaliser notre production.

Tout cela nécessite de mobiliser d’importants flux financiers, publics comme privés. En France, l’étude la plus récente publiée par le think tank I4CE estimait que sur l’année 2020, le montant total des investissements pour le climat s’élevait à plus de 45 milliards d’euros, alors qu’il en faudrait au moins 15 milliards de plus pour se donner les moyens d’une véritable transition écologique et sociale de notre économie. C’est notamment l’objectif du programme InvestEU, porté par l’Union européenne et lancé l’année dernière, qui mobilise une garantie budgétaire de plus de 26 milliards d’euros sur la période 2021-2027, pour permettre aux acteurs publics et privés d’investir massivement dans « une économie plus verte, numérique et résiliente ».

Oui, il faut investir davantage dans la transition écologique, mais il est tout aussi indispensable de penser la manière dont cet argent va être utilisé sur les territoires. La finance verte doit bénéficier à l’économie réelle, locale et créatrice d’emplois. Elle doit être à l’avant-garde de ces nouvelles activités capables de recréer du lien social et de la résilience. Elle doit permettre d’investir dans ces métiers de production et de transformation à fort impact social et environnemental, qui préservent nos ressources naturelles, l’eau que nous buvons et l’air que nous respirons, sur lesquelles sont d’ores et déjà positionnés des entrepreneurs engagés qui ne demandent qu’à se développer. Pour relocaliser la production, il faut donc relocaliser la finance. L’un ne peut aller sans l’autre.

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