Lancement du quartier circulaire Villette – Rosa Parks

Après le quartier des Deux-Rives, autour des berges de la Seine des 12e et 13e arrondissements, Paris se dote d’un second quartier circulaire, dans le 19e arrondissement. J’ai eu le plaisir de l’annoncer ce mardi 20 septembre à la Maison des Canaux.

L’objectif de cette démarche d’écologie territoriale, est de faire travailler ensemble les acteurs privés et publics du quartier, pour permettre le développement de filières locales d’économie circulaire.

Les acteurs économiques du territoire Villette – Rosa Parks, présents en nombre lors de cet événement de lancement, ont souhaité notamment travailler sur le déploiement de la consigne pour réemploi et le traitement des biodéchets.

La Ville de Paris jouera un rôle moteur dans cette dynamique écologique.

Engager des politiques locales de sobriété

L’écologie, c’est produire et consommer moins, mais mieux.

Comment peut-on mettre en place des politiques de sobriété dans les territoires ?

Quelques réponses concrètes dans cet ouvrage collectif publié par Cedis Formations, auquel j’ai contribué. Il sort à l’occasion des prochaines journées d’été des écologistes à Grenoble, du 25 au 27 août.

Paris soutient l’entrepreneuriat engagé

Au Conseil de Paris du 5 juillet, j’ai eu le plaisir de présenter plusieurs délibérations, notamment une relative au soutien de la ville à l’entrepreneuriat engagé.

En effet, la Ville de Paris a lancé en 2021 l’appel à projets Jeunes Pousses 2021-2023, afin de contribuer à développer sur trois ans un ensemble d’outils permettant de répondre aux besoins des créateurs d’activité à impact social et environnemental positif. En 2022, ce sont onze organismes d’accompagnement à l’entrepreneuriat engagé qui vont ainsi être subventionnés, pour un montant total de 758 000 euros.

Les projets d’entrepreneuriat proposés doivent intervenir dans l’une ou plusieurs des phases suivantes : sensibilisation à la création d’activité, pré-création d’activité et/ou de post-création d’activité.

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En finir avec les plastiques à usage unique : le rapport de la fondation Terra Nova revient sur notre action à Paris

Dans une note publiée il y a quelques jours, la fondation Terra Nova revient sur les enjeux liés à la sortie du plastique à usage unique, et expose des politiques publiques qui peuvent être menées pour atteindre cet objectif.

Mon action sur ce sujet dans le cadre de la délégation ESS – économie circulaire de Paris est développée, notamment concernant le soutien au développement de la filière de consigne pour réemploi.

Vous pouvez télécharger cette note sur le site de Terra Nova

Appel à projets Paris s’emballe pour le réemploi

Vous êtes commerçant ou restaurateur à Paris et vous souhaitez proposer des emballages réutilisables pour la vente à emporter à vos clients ?

La Ville de Paris vous soutient pour vous équiper dans votre établissement, ou pour financer des trimestres gratuits d’essai de solutions alternatives aux emballages à usage unique proposés par des professionnels de la consigne.

Cet appel à projets est aussi ouverts aux professionnels de la consigne qui veulent développer leur activité.

Candidatez ici : Paris s’emballe pour le réemploi – Ville de Paris

Pour une économie durable, il faut relocaliser la finance. C’est le sens de Paris Fonds ESS.

Tribune de Florentin Letissier, Adjoint à la Maire de Paris en charge de l’économie sociale et solidaire, l’économie circulaire et la contribution à la stratégie zéro déchet et Fanny Massy, Directrice Générale de Paris Initiative Entreprise.

En 2015, l’accord de Paris pour le climat nous fixait pour objectif de maintenir l’augmentation de la température moyenne de la planète à moins de deux degrés Celsius, en insistant notamment sur la nécessité de « rendre les flux financiers compatibles » avec une économie plus durable.

La finance est au coeur des enjeux écologiques : elle fournit les moyens financiers nécessaires à tous les investissements vers une économie durable et décarbonée. Nous le savons, ils sont nombreux : il faut isoler massivement les bâtiments, développer les énergies renouvelables, déployer les transports collectifs et la mobilité douce, généraliser l’agriculture bio et locale, s’approvisionner différemment en faisant de nos déchets des ressources, et relocaliser notre production.

Tout cela nécessite de mobiliser d’importants flux financiers, publics comme privés. En France, l’étude la plus récente publiée par le think tank I4CE estimait que sur l’année 2020, le montant total des investissements pour le climat s’élevait à plus de 45 milliards d’euros, alors qu’il en faudrait au moins 15 milliards de plus pour se donner les moyens d’une véritable transition écologique et sociale de notre économie. C’est notamment l’objectif du programme InvestEU, porté par l’Union européenne et lancé l’année dernière, qui mobilise une garantie budgétaire de plus de 26 milliards d’euros sur la période 2021-2027, pour permettre aux acteurs publics et privés d’investir massivement dans « une économie plus verte, numérique et résiliente ».

Oui, il faut investir davantage dans la transition écologique, mais il est tout aussi indispensable de penser la manière dont cet argent va être utilisé sur les territoires. La finance verte doit bénéficier à l’économie réelle, locale et créatrice d’emplois. Elle doit être à l’avant-garde de ces nouvelles activités capables de recréer du lien social et de la résilience. Elle doit permettre d’investir dans ces métiers de production et de transformation à fort impact social et environnemental, qui préservent nos ressources naturelles, l’eau que nous buvons et l’air que nous respirons, sur lesquelles sont d’ores et déjà positionnés des entrepreneurs engagés qui ne demandent qu’à se développer. Pour relocaliser la production, il faut donc relocaliser la finance. L’un ne peut aller sans l’autre.

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