Paris 15e a sa première ressourcerie : la fabrique 230

J’ai eu le plaisir d’inaugurer la première ressourcerie de Paris 15e, au 77 rue Castagnary.

Animée par la Fondation de l’Armée du Salut – France, dans des locaux de Paris Habitat, et bien-sûr largement financée par la Ville de Paris, elle a 8 salariés en insertion et propose une grande variété d’articles issus du réemploi ou ayant été réparés. Bravo à toutes celles et tous ceux qui ont permis l’aboutissement de ce projet.

Plus de détails ici : https://www.cnews.fr/…/paris-quest-ce-que-la-fabrique…

Pour sortir de l’économie du gaspillage, il y a urgence à donner davantage de moyens aux collectivités locales

Notre système économique produit des quantités croissantes de déchets que nous devons impérativement réduire et valoriser dans les filières de l’économie circulaire, notamment celle du réemploi solidaire pourvoyeur d’emplois locaux et de lien social. Les collectivités locales l’ont compris et soutiennent ce virage. Mais sous la présidence Macron, elles sont restées bien seules.

Voici plus de 100 ans que nous avons trouvé dans l’enfouissement et l’incinération le moyen de gérer les quantités de déchets grandissantes que nous produisons à mesure que nous consommons. Aujourd’hui, les poubelles débordent : chaque français.e produit en moyenne 4 tonnes de déchets par an, l’équivalent du poids de quatre voitures !

Pourtant nous savons que nous ne pouvons plus nous permettre de gaspiller les ressources de notre planète. Enfouir et brûler des déchets, c’est faire disparaître des matières et matériaux qui ont mis jusqu’à des milliers d’années à se constituer, et c’est se priver de ressources ou d’objets que nous savons maintenant réutiliser, en les réemployant ou les réparant.

Avec l’économie circulaire, nos déchets deviennent de nouvelles matières premières, indispensables puisque les ressources naturelles deviennent, elles, de plus en plus rares.

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Inauguration de la première ressourcerie parisienne dédiée aux étudiants : Emmaüs Campus

Ce samedi, j’ai eu le plaisir d’inaugurer en compagnie de la préfète de Paris, du maire du 13e, et de collègues adjointes à la maire de Paris, la première ressourcerie parisienne dédiée aux étudiants.

À l’initiative d’Emmaüs Défi, cette ressoucerie située allée Paris-Ivry dans le 13e arrondissement, propose aux étudiants des articles textiles, d’aménagement intérieur et de papeterie, à petits prix.

À horizon 2024, ce sont une centaine de salariés en insertion qui vont travailler à Emmaüs Campus, en boutique ou sur le site de préparation dans le 18e, ainsi que dans d’autres boutiques prévues.

La ville de Paris s’engage financièrement avec l’État pour soutenir ce beau projet.

Je suis très fier d’accompagner ce projet solidaire et écologique pour les jeunes, dont beaucoup sont malheureusement en précarité.

À lire aussi sur le site CNEWS : Un magasin solidaire dédié aux étudiants ouvre à Paris 13

Podcast : comment Paris soutient la mode circulaire et solidaire

Ce week-end j’étais invité par les organisatrices de WHO’S NEXT, le plus grand salon de la mode féminine en Europe, à venir rencontrer les marques écoresponsables.

L’occasion d’échanger avec des créatrices qui défendent une mode engagée pour la planète et pour l’inclusion sociale. J’ai aussi participé au podcast Qu’est-ce que la mode × Hummade, pour parler de notre action à la Ville de Paris pour soutenir cette filière mode/textile durable.

L’ESS : l’économie que les Français attendent, sans vraiment le savoir

Encore largement méconnue, l’économie sociale et solidaire répond pourtant massivement aux attentes économiques, sociales et environnementales de la population. Mon point de vue dans le journal La Tribune.

Chaque année, le mois de novembre, c’est le mois de l’économie sociale et solidaire (ESS). Partout en France, de nombreux événements sont organisés pour faire connaître les projets des associations, mutuelles, coopératives, fondations, entreprises sociales et structures d’insertion, qui forment le monde de l’ESS. La loi dite « Hamon » de 2014 a pleinement reconnu à cet écosystème ESS une existence juridique. Depuis la sortie des périodes de confinements et couvre-feux successifs liés à la pandémie de Covid19, les articles et reportages fleurissent sur ces modèles économiques alternatifs incarnant le « monde d’après », plus durable et solidaire.

Mais pour autant, l’ESS reste encore largement méconnue des Françaises et Français. C’est un des constats qui ressort du sondage très intéressant commandé par le French Impact à l’institut Harris Interactive, publié le 9 novembre dernier, et intitulé « Les Français et l’économie sociale et solidaire ». De cette enquête d’opinion, il ressort tout d’abord que les Françaises et Français ont un jugement mitigé sur le modèle économique actuel, où l’ESS demeure minoritaire. Ils ne sont pas vraiment convaincus par la capacité de l’économie d’aujourd’hui à créer des emplois durables, à respecter l’environnement, et à faire diminuer les inégalités sociales. Le concept de « l’économie sociale et solidaire » est, quant à lui, plutôt bien connu des Français, puisque les trois quarts d’entre-eux en ont déjà entendu parler, et lui associent des valeurs positives comme la capacité à créer de la cohésion sociale, de l’emploi durable, et à entreprendre de manière plus vertueuse. Mais seulement un tiers de la population est capable d’expliquer plus précisément et concrètement qui sont les acteurs ESS, et ce qui fait leur spécificité.

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Inauguration de Réparseb : magasin-atelier dédié à la réparation de petit électroménager

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